Un univers mystérieux s’ouvre devant nous, évoquant un marais d’or, insondable gardien solitaire des barques aventurières. Ce lieu, chargé de mystère et de poésie, révèle la splendeur luminescente des créatures qui partagent généreusement son espace-temps et se reposent en harmonie. Ces scènes marécageuses, voilées d’une brume onirique, invitent à plonger dans une rêverie romantique, fraîche et apaisante, comme un écho au début d’un mois d’août 2022 où l’on sent que le monde change.
Au cœur de ces paysages, les barques abandonnées flottent silencieusement, témoins immobiles d’histoires passées ou de rêves inachevés. Elles apparaissent comme des âmes égarées dans ce sanctuaire de lumière et d’ombre. Autour d’elles, des fleurs lumineuses surgissent, vibrantes et fragiles, telles des lanternes dorées qui illuminent l’obscurité environnante. Ces créatures végétales, délicates et lumineuses, semblent incarner la générosité et la vie persistante du marais.
Malgré l’obscurité qui nimbe les scènes, l’espoir et la lumière demeurent omniprésents. Les reflets sur l’eau et la douce luminosité des fleurs guident le regard vers un ailleurs possible, une forme d’échappée. Ces œuvres célèbrent la dualité entre disparition et persistance, entre l’éphémère et l’éternité, tout en soulignant la beauté fragile des instants suspendus. Elles capturent un moment de contemplation, où la nature se transforme en un écrin d’émerveillement, nous rappelant que, même dans un monde en mutation, la poésie reste éternelle.
Qu’elle soit nécessaire, ou même justifiée, ne croyez jamais que la guerre n’est pas un crime (Ernest Hemingway).