En réalisant ce travail, je pensais à L’Arbre-Monde, ouvrage somptueux de Richard Powers (2018).
Au fil d’un récit aux dimensions symphoniques, Richard Powers explore le drame écologique et notre égarement dans le monde virtuel. Son écriture généreuse nous rappelle que, hors la nature, notre culture n’est que » ruine de l’âme « .
« Personne ne voit les arbres. Nous voyons des fruits, nous voyons des noix, nous voyons du bois, nous voyons de l’ombre. Nous voyons des ornements ou les jolies couleurs de l’automne. Des obstacles qui bloquent les routes ou qui obstruent la piste de ski. Des lieux sombres et menaçants qu’il faut défricher. Nous voyons des branches qui risquent de crever notre toit. Nous voyons une poule aux œufs d’or. Mais les arbres… Les arbres sont invisibles. » L’Arbre-Monde – Richard Powers (2018)