Suspendu dans un rêve immobile, de la matière brute d’une terre craquelée et sombre, semblable à une relique précieuse, émerge des profondeurs de l’inconscient un visage aux yeux clos. Il dégage une paix mystérieuse, un silence profond, où chaque fissure devient le récit muet d’un passage à travers le temps.
Les craquelures, fines et marquées, tracent une carte intime, celle d’un chemin intérieur gravé dans la chair de pierre et de métal, et qui, malgré l’ombre, brille d’un éclat doré. Ce visage, fragile et puissant, ressemble à une terre aride qui, au fil des âges, se fendille pour laisser entrevoir des fragments de lumière, des éclats d’or qui naissent des ténèbres.
Autour, la matière s’effrite, dévoilant peu à peu une essence plus pure, comme un être qui se libère de ses anciennes peaux. Ce visage est une métaphore de la résilience, une renaissance lente et patiente, où chaque cicatrice porte une histoire, chaque fissure une victoire contre l’oubli. Un souffle d’humanité capturé dans la pierre, défiant le passage du temps.