Œuvre imaginaire et magie des couleurs.
Cette fois-ci un paysage désert et deux personnes isolées. Un sémaphore et d’anciens bâtiments dans le fond qui semblent abandonnés, noyés dans la lueur diaphane d’une journée pluvieuse et sombre de bord de mer.
Il se dégage de cette scène apparemment « vide » un sentiment de solitude et d’isolement, comme une impression que le temps s’est arrêté dans un climat de fatalité. C’est précisément le poids de cette fatalité que les protagonistes de cette scène nous transmettent.
Cette photographie est probablement, et une fois encore, le reflet de nos propres solitudes, mais peut être aussi celui de toute la condition humaine.