Ode à la fragilité et à la beauté intemporelle du visage humain, cette œuvre révèle, doucement, une âme émergeant de la matière brute et patinée
Tel un bourgeon perçant la terre pour renaître, ce visage paisible, à demi enfoui, se libère lentement de sa chrysalide de bois. Les fissures d’or et d’ombre marquent la texture, témoins du passage du temps, cicatrices d’une vie passée. Le bois craquelé se défait, comme une ancienne peau, dévoilant une essence neuve et pure.
Il s’agit d’une métamorphose poétique, une lente extirpation de la rudesse vers la douceur, de l’obscurité vers la lumière. Chaque craquelure, chaque nuance dorée murmure l’histoire d’un secret enfoui, capturant un instant d’éternité dans la rencontre entre force brute et délicatesse retrouvée.