Ce visage, délicatement enveloppé par des couches brisées et stratifiées, évoque une mémoire enfouie sous des fragments de temps. Les plaques de matière, craquelées et irrégulières, s’apparentent à des pages d’un livre ancien, où chaque fissure conserve le récit de vies oubliées.
Les teintes sombres, mêlées à des éclats dorés, suggèrent un dialogue entre l’obscurité et la lumière, entre l’éphémère et l’éternel. La texture, riche et complexe, reflète une histoire de transformation, où les blessures de la surface deviennent des ornements, et où les marques du passé se muent en une beauté intemporelle.
Les yeux clos traduisent une introspection profonde, une quête d’équilibre entre le visible et l’invisible. Cette œuvre interroge la manière dont le temps façonne la matière et l’âme, capturant un moment suspendu entre destruction et renaissance. Elle incarne une élégance brute, où l’imperfection se fait poésie, et où les souvenirs enfouis se révèlent dans toute leur splendeur stratifiée.